Jour 7 : Fallais – Engis
Levés tôt, nous quittons Le Chardon à 8h tapantes. Temps frais, ciel couvert, il a plu la nuit.On se dit que sur une journée, le paysage a changé : on sent qu’on quitte la Hesbaye et ses grands plats pour un paysage plus vallonné eet qu’on échange les champs de légumes contre des prairies à vache et des vergers.
Du coup, le chemin est plus varié et c’est tant mieux!
Côté rencontres, c’est plutôt calme.Juste, nous croisons et saluons une dame avec un bébé et un chien. Une grosse heure plus tard, une voiture qui nous croise s’arrête à notre hauteur : la même dame nous interpelle, pour nous féliciter du chemin parcouru et nous resouhaiter bonne route.
Passant la E42, nous cheminons gentiment vers la vallée de la Meuse et passons ainsi devant le très joli chateau de Stockay (propriété privée : excusez du peu!).
Notre destination théorique était Les Awirs (quartier de Flémalle) mais nous avisant qu’il y a peu de chance d’y trouver la traditionnelle mousse d’arrivée, nous décidons de changer d’itinéraire (pardon Michel!!) et de nous diriger vers Engis.
Nous y parviendrons vers 15h, au terme de 22km de marche, toujours sans uen goutte de pluie malgré un ciel sacrément menaçant par endroit.
Bistrot trouvé, nous y attendrons sagement nos hôtes du jour, nos amis Michel et Marie-Christine, qui habitent Vien et nous hébergeront jusqu’à mercredi matin.
Bonjour les bons marcheurs … En all ant chercher de l eau a la Fontaine Mayaux pour arroser vos tomates et jardinieres, quelle ne fut pas ma surprise de rencontrer une marcheuse solitaire. Partie de Mt Guibert (jour 5)elle porte tente rechaud et nouriture liophylisee.. Duree estime 9 jour pour parcourir 266 km. Elle logera ds les jardinS « welcome to my GARDEN ». GROSSE BISE. Joelle ET Philippe
je lis quotidiennement vos nouvelles, qui me font chaud au coeur et me rappelle à la fois le GR5 et la traversée de Wallonie que j’avais réalisée à l’occasion de mes 60 ans au profit d’un projet en Haïti.
L’occasion aussi de réaliser que le pays et les monts changent en ce qui vous concernent, mais une chose demeure (on ne se change pas à nos âges): la mousse à l’arrivée (allez: deux…). Et aussi que la secrétaire n’a pas perdu ses talents de conteuse.
Nous partons demain à La Panne avec notre progéniture, en espérant que la bébête ne reprendra pas du poil de la bête. A propos de bête, on rentre d’Orval, où nous avons eu la chance (outre le fait d’écouter les partages de notre ami moine poète sur Guillevic) de pouvoir contempler un grand-duc tous les soirs, dans les ruines. On n’a pas osé le déclarer dans observation.be, parce que c’aurait été l’afflux garanti de hordes d’ornithologues, dont les moines n’ont pas besoin, déjà submergés cette année par des hordes de touristes assoiffés de bière plus que de poésie ou de prières… La bière, toujours elle. On finira en bière, mais le plus tard possible, pour en jouir un max, avant la dernière, dont on ne pourra profiter !
PS: si votre blog était plus moderne (on ne se libère jamais tout à fait de son héritage informatique) et permettait d’envoyer des fichiers, je vous enverrais la photo du grand-duc
Ravis de vous savoir en balade… et donc en forme! Et nous espérons bien avoir l’occasion de partager à nouveau des chemins avec toi et pourquoi pas …avec vous deux! On vous embrasse bien fort.
Bonsoir et merci de partager votre périple.