Le pied de Lisou n’est toujours pas guéri et part malheureusement une nouvelle fois avec la malle poste pour Florac (le reste aussi! – L.). Les conditions météo son exécrables.Je pars à 8 heures sous une pluie battante. première partie, une remontée classique sur un beau chemin pour passer de l’autre côté de la montagne et cela n’arrète pas de pleuvoir à verse. Arrivé au sommet, ce qui doit être un magnifique chemin n’en finit pas de s’étendre. J’avais heureusement repéré sur la carte un raccourci qui en empruntant un morceau de route me ferait gagner et du dénivellé et des km. Sous cette pluie, aucun scrupule. le gr retrouvé, j’ai continué toujours sous la pluie jusqu’au gîte. Marche sans s’arrêter de 6h30 intégralement sous la pluie.

J’avais dépassé au sommet 4 randonneurs avec qui nous avions fait connaissance et qui à leur très grande surprise, sont arrivés une heure après moi. Je les ai laissés interrogatif jusqu’au souper. Ils se demandaient par où diable j’avais bien pu passer pour un tel exploit. Ils ont évidemment compris et nous avons tous bien ri.

En retrouvant Lisou qui avait baguenaudé dans Florac, au demeurant une très belle ville, nous avons décidé d’arrêter là notre rando.

Quelques Photos de Florac.

Les prévisions météo des jours suivants restant déplorables et le pied toujours pas cap de réintégrer la bottine, nous avons donc pris ce matin le bus pour ALES, d’où nous avons pu annuler les réservations et changer nos billet de train.  Au programme,  remonter calmement demain mercredi sur Le Puy en Velay pour retrouver notre voiture.

A refaire absolument : repartir du Mont Lozère jusqu’à Alès, de loin la partie la plus belle de ce chemin Stevenson!

J’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à cette rando, en retrouvant mon rythme lent mais régulier dans le montées, le pas alerte sur le plat et les descentes, la quiétude et la liberté partagée avec Lisou tout au long du chemin. Personnellement j’avais besoin de celà et nous reviendrons dans cette merveilleuse région.