Etape 42 de Fleurus à HOUTAIN
Oui bon … j’ai 24 heures de retard. Oui bon, ça c’était l’étape d’hier… mais hier, on est arrivés. C’était la dernière et dans l’ordre : elle était courte (22 km… et encore, pas des gros… des tout plats…), elle était tout de même en terrain très connu (de Fleurus à Houtain, je fais un peu ça tous les jours. Pas tout à fait par le même chemin mais presque) et enfin, le comité d’accueil de malade nous a fait un peu oublier nos routines : la fanfare, les drapeaux, l’apéro, les amis, les enfants qui nous attendaient, la déco jusque dans la rue… on a failli se prendre pour des héros!! (non tout de même…)
Et puis ce matin, ben on était chez nous. donc voilà.
Ce qui nous reste de plus surprenant dans tout ça, c’est qu’à peine ôtées nos bottines, nous avons enfilé nos chaussures de tous les jours presque comme si rien ne s’était passé entre-temps. Sauf que justement, c’est le temps peut-être qui a changé, ou plutôt notre perception du temps. Marcher, c’est se déplacer à la vitesse de son corps, avec ses limites. C’est faire une seule chose à la fois (et ça, c’est pas souvent!!). C’est apprendre à doser parce que demain il faut repartir, à s’arrêter aux perceptions du moment.
On a appris des choses. On apprend toujours : c’est à ça qu’on voit qu’on est en vie!