Etape 38 : Vinzier
Hello! Nous voici, Bot’s & Titine, les bottines intrépides, arrivées à l’avant-dernière étape … et quelle étape! On s’en souviendra.En chiffres, d’abors : 21km, 984m de dénivelé + et 1545m de dénivelé negatif.
Autant vous dire qu’à l’arrivée, Lisou en a ras les coussinets!!! Jean Lou, lui, supporte allègrement tous les aléas du chemin : même pas mal!
Mais commençons par le début. Nous démarrons vers 7h45 dans le brouillard le plus total, à l’assaut du col de Bise. En chemin, nous croisons 2 marcheurs qui (encore!) entamment la conversation, posent des questions, prennent même Jean Lou en photo quand ils apprennent ce qu’il a entrepris (« pour montrer aux ptits jeunes »).Il va finir par avoir sa photo dans le journal!! Arrivés au col, miracle : le brouillard s’entrouvre et à nos semelles : le Léman! Le temps d’un selfie et paf : il a redisparu! Nous jouerons à cache-cache comme ça presque toute la journée : on le voit – on le voit plus! Un peu plus loins, nous avons le bonheur de recontrer des bouquetins. D’abord les mâles d’un côté puis les femelles et les petits de l’autre. Nous savons depuis la veille (une de nos nombreuses rencontres) que Mr. et Mme. Bouquetins se rencontrent une fois l’an pour faire tireli-pompon, puis font chambre à part le reste du temps (ça évite les disputes!), ce qui fait que les troupeaux vivent coupé en deux la plupart du temps. Nous prenons bien le tems de les admirer avant d’affronter la montée vers les portes d’Oche : pierrier un peu casse-pipe mais on s’accroche : on est vibram ou on ne l’est pas!
Au passage, nous avons renoncé à monter au refuge de la Dent d’Oche, pour cause de météo incertaine et une fois de plus, « on a bien fait! » : la Dent en question est complètement perdue dans le brouillard au point que même en passant en dessous, on ne la verra pas! Et cela fera une étape de moins.
Petit à petit, le brouillard se dissipe, tant et si bien que si les débuts des fameux balcons du Léman sont dans la panade la plus totale, nous finirons la journée sous un grand soleil. et heureusement car la descente sur Vinzier est interminable! Nous nous trouvons face à 3 ou 4 km de macadam pour parvenir à destination! N’écoutant que son dégoût pour la chose, Jean-Lou trifouille son SityTrail dans tous les sens et nous dégote un chemin de derrière les buissons pour échapper à la maudite départementale et prendre un « raccourci ». Euh.. enfin … putôt un « ralongi », in fine, qui nous mène à detination 9h après notre départ. Ouf! Refuge communal trouvé: confort un peu rudimentaire mais pas surpeuplé, équipé d’une douche chaude (miam!! demain les pieds seront propres). Le traditionnel verre d’arrivée ainsi que le repas du soir seront assurés par le « pizza kiosque » du parking du super U local mais quand on a faim et soif, tout est bon!
Nous aurons beaucoup appris durant cette randonnée, notamment en matinère d’ornithologie. Jean-Lou raconte que dans un des gîtes, l’hôte a installé une longue vue pour observer un nid sur la paroi rocheuse en face -on y voit juste une tête d’épingle : c’est un tétraèdre! Moi je veux bien … ça doit être le résultat du croisement entre un gypaègre et un tétra-lyre!! 😀
Bon là-dessus, on nous souhaite une bonne et longue nuit. Demain, bain de pieds dans le lac au programme!!!
Bot’s & Titine
Profitez bien de ces quelques moments au bord du lac. Bravo GPP, Lisou et Bernard. Les récits étaient passionnants. A bientôt
Adoré l’histoire du gypaete (barbu, pour être précis). En tout cas, j’attends toujours le croisement de l’ ingénieur et de l’ornithologue! -:)
C était presque fait puisque,c est en racontant l histoire à Lisou,qu est née cette nouvelle espèce. En regrettant vivement que tu ne sois pas des nôtres pour cette arrivée au Leman à Evian. Et je te le promets ,ça ne se fêtera pas à l eau.
Nous penserons bien toi comme associé à cette réussite Amitiés Lisou etjean Louis