Etape 28 Vierves sur Viroin -Mariembourg
Notre gîte à Vierves nous à fait vivre un moment d’une histoire du 3ième type. Le bistro, tout petit était rempli d’un ensemble de locaux directement sorti du début du siècle passé. Nous devions être pour eux deux perdreaux de l’année. Tout était vieux, propre mais vieux.
J’ai eu l’occasion d’y retrouver un personnage haut en couleur locale avec qui j’avais réparé un vieux poste TSf il y a quelques années. Un vrai bricoleur de génie que mon ami et voisin Philippe et m’avais fait rencontrer.
C’est un très beau village, classé un peu abusivement à mon gout, plus beau village de wallonie. Probablement à cause de son beau chateau et de sa position en forte déclivité ou le viroin coule dans le bas.
La randonné vers Mariembourg est jolie et suit pour une large part le cours du Viroin avec des dénivellés raisonnables. Mais Michel et moi commençons à ressentir la fatigue des dernières étapes. Nous avençons avec lourdeur bien que la température soit parfaite pour randonner. Nous faisons vers 13 h une petite halte à Nismes où nous prenons sur la place à côté de l’eau noire ( ça rappelera à certain les cours d’école primaire avec l’eau blanche), notre repas du midi. J’ai vainement recherché la résurgence tout près mais sans grande conviction jai abndonné, ce sera pour une autre fois.
Nous arrivons à Mariembourg vers 15 heures ou le gestionnaire du gîte nous dit qu’il ne peut nous recevoir que vers 18 heures. Mais après un palabre, il nous donne accès à nos chambres spatieuses.
Nous allons quand même à la recherche des vieux trains vapeur dont nous trouvons un exemplaire à l’extérieur mais le hangard avec les autres exemplaires est fermé.
Un spaghetti au gîte et gros dodo, pour la dernière nuit de Michel, notre compagnon de route des 9 dernières étapes.
Eh oui je suis comme le lapin d’Alice aux pays des merveilles, j’ai retraversé le miroir et me voilà de retour dans la vie courante.
J’ai laissé derrière moi tous les esprits de la forêt – elfes, lutins, gnomes, fée clochette – les orties qui veulent vous chatouiller même au travers du pantalon, les ronciers qui essaient de vous retenir dans leurs branches épineuses.
Je suis rentré les yeux remplis des magnifiques paysages de la Semois, le cœur plein de l’amitié de Lisou et JL.
C’est quand on s’arrête que l’on ressent toute la fatigue accumulée pendant ces jours de canicule. Mais j’ai déjà à l’esprit : c’est quand le prochain départ?
Encore merci à vous deux.
ma réflexion du jour pour compléter la maxime de Giono:
Si tu n’arrives pas à penser, marche ; si tu penses trop, marche ; si tu penses mal, marche encore ; et si tu n’arrives plus ni à marcher ni à penser, bois une mousse pour oublier les pensées que tu n’as plus et les dénivelés que tu ne sais plus avaler. Elle rendra vie à tes débris.
Amen!!
Bonheur amplement partagé… et vite qu’on reparte ensemble!!
PS. Jlou a bien dormi;-)
Bernard, J ai publié ton adaptation dans les pensées vagabondes.