Etape courte, puisque nous n’avions qu’à monter pendant trois heures (900 m de dénivelé), pour atteindre le refuge que nous avions cherché par erreur la veille… Finalement, ça nous aura fait 4 heures de marche, dont la fin, sur un chemin caillouteux interminable (certains refuges ont la particuliarité de paraître s’éloigner au fur et à mesure qu’on s’en rapproche…), a été réalisée à l’arrache et sous la pluie. Parce que c’est la grande nouvelle du jour: après plusieurs semaines de beau temps, nous avons connu la pluie, ainsi qu’une chute de température. La chaleur du refuge, ainsi que les carbonnades flamandes, préparées par un jeune couple sympa et le papa, nous ont permis de regarder la pluie continuer de tomber à l’extérieur, persuadés que l’embellie annoncée pour le lendemain ne ferait de cette journée qu’une parenthèse dans un parcours de rêve…