Nous quittons le village de Rosuel à 7h30 sous un ciel à nouveau bleu. Miracle de la nuit en montagne, qui efface tous les nuages. Une fois n’est pas coutume, nous démarrons par une descente  de +/- deux heures. Après un débat fructueux sur la meilleure option (GR5 original par un joli sentier forestier nous faisant monter puis descendre, ou sa variante plus récente et moins sexy mais plus économe en énergie), nous nous rallions à la première option proposée par notre G.O. Descente sans hisoire (longue et pentue cependant), au passage, découverte du charmant village de Montchavin (et dégusttion de pêches… on va pas se laisser mourrir, non plus)  puis remontée vers le village de Valezan, où l’arrivée nous réserve (comme à Val Claret) une surprise (très) désagréable, au terme de 7 heures de marche (17 km, 830 m de dénivelé positif et 1200 négatif). Interrogeant à l’entré du village un indigène au demeurant très sympa sur la localisation du refuge de La Balme, censé se trouver dans le village, celui-ci nous annonce sans imaginer l’effet de la nouvelle sur notre mental fatigué, qu’il se trouve à … 3 heures de marche, au-delà du col suivant! (même qu’en voyant nos têtes, il est redescendu à 2h1/2!) Le temps de déplier la feuille de route (tableau excel) pour essayer de comprendre l’origine de cette erreur, et Lisou découvre que le nom du refuge n’est pas celui qu’on croit, parce qu' »on » s’est trompé de ligne dans le tableau. Du coup, notre destination se rapproche considérablement, parce que nous découvrons qu’elle n’est plus le refuge de La Balme, mais l’auberge de Valezan, qui ne se trouve qu’à un quart d’heure de marche… Nous y passons l’après quatre heure sur la terrasse au soleil, à contempler la magnifique vallée, et La Plagne de l’autre côté.