Etape 25 Rosuel
Depart à 7h30 pour monter jusqu’au col du Palet, où nous arrivons vers 10h pour découvrir une vue superbe (une de plus!), et se prendre un croissant (acheté par notre G.O. de rêve au Val Claret), avec un bon chocolat chaud. Un délice que nous savourons à sa juste valeur ! Puis nous parcourons plusieurs kilomètres sur un haut plateau entouré de merveilles (glaciers, torrents,…), occasion aussi pour votre serviteur de se faire de nouvelles copines sympas qui ont séduit la galerie (voir photo). Et de rencontrer à nouveau plein de marmottes, plus ou moins farouches. Par contre, toujours pas le moindre chamoix ni bouquetin à l’horizon. Mais nous avons vu un animal que je ne connaissais pas et que Lisou identifie comme étant un lérot.
Après une descente interminable, nous arrivons à Rosuel, un charmant village dans un site exceptionnel (un de plus…), et terminons par la même occasion notre journée de travail vers 14h, heure où nous passons en général du mode marcheur au mode repos, avec toutes les composantes de la chose: apéro, douche, sieste.
Repas délicieux (comme d’hab: je n’aurais jamais imaginé manger aussi bien dans les refuges!): soupe à volonté à laquelle nous faisons en général le plus grand honneur, puis carbonnade sauce tomate avec pollenta, avant le fromage (Beaufort), délicieux, et le dessert (tarte aux pommes), le tout arrosé d’un bon petit vin.
Après cela, nous nous dirigeons vers un chapiteau se trouvant à 100 mètres du refuge, où a lieu un concert de jazz. Mais nous rebroussons chemin rapidement, l’orage éclatant. Nous l’écouterons en nous endormant. L’occasion pour moi, en réfléchissant à toutes nos ascensions, de rêver d’un monde sans pesanteur… Mais qu’adviendrait-il alors des torrents? Comment l’eau des glaciers rejoindrait-elle la mer? Et que serait la vie sans le plaisir d’arriver au sommet, sans la fraicheur de la brise qu’on sent sur son tee shirt trempé de sueur? Sans la douche qui en efface les traces. Et sans le glou-glou dans le gosier qui suit l’effort ? Ce serait un monde plat, une vie sans relief. Et je me suis réveillé d’attaque, pour affronter un jour nouveau, plein de promesses…