Etape 24 Val Claret (Tignes)
Lever à nouveau très matinal ce jeudi, et départ à 6h35, afin d’arriver au col de Leisse, à 6h de marche, avant les orages annoncés en début d’après-midi. Ce qui ne nous a pas empêchés de parcourir la première heure et demi sous la pluie. Notre jeune collègue français rencontré la veille aura eu le nez plus fin, puisqu’il a attendu la fin de la pluie pour partir, et nous rattraper au col.Faut se résoudre à la triste réalité: les vieux os, ça ralentit et ça mouille, parfois jusqu’aux os.Il a pu aussi réaliser la photo du siècle, Bernard et Jean-Louis accompagné du poteau du col. Bon, pour on ne va pas se plaindre, d’autant que la météo nous a été jusqu’ici très favorable (c’est le moins qu’on puisse dire), et que le reste de la journée nous a permis de sécher.
L’arrivée au Val Claret, au terme d’une journée de près de 20 kilomètres dans un paysage lunaire, qui nous aura permis de découvrir de plus près une espèce peu protégée et en voie de disparition, de magnifiques glaciers, aura été particulièrement éprouvante… Nous découvrons le Val Claret, une petite station hivernale sans âme qui vive, sans terrasse où accomplir notre rituel habituel de fin d’étape, hôtels et Club Med, fermés, sans personne pouvant nous indiquer où se trouvait notre gîte. Nous nous sommes assis sur un muret, l’orteil en compote, suçant désespérément notre camel bag, n’y trouvant que de l’eau, pour évaluer calmement la situation malgré tout. C’est dans ce genre de situation qu’on est content d’avoir Sitrytrail (même s’il n’indique pas les noms de rues) et google, pour chercher une issue. C’est ainsi que nous découvrons que le centre du bled se trouvait plus bas, mais qu’il fallait encore marcher pour y arriver. Après nous être renseignés à l’Office du Tourisme, nous découvrons que notre gîte se trouve dans un autre hameau, accessible via une navette, que nous ratons de 2 minutes, et que nous aurions pu prendre à l’endroit où nous étions initialement arrivés. Il y a des jours comme ça, et on ne peut pas toujours avoir de la chance. Nous avons attendu la navette suivante (gratuite), même si notre destination n’était distante que de quelques centaines de mètres. Dans notre état, il n’y a pas de petit profit. Déposés dans la rue, nous descendons des escaliers pour arriver au dernier bâtiment, le plus bas, et après avoir fait le code pour y entrer (il a fallu le retrouver: vive les smartphones), remontée de plusieurs volées d’escaliers pour arriver devant la porte de notre appartement airbnb, qui avait la bonne idée de se trouver au dernier étage. Au prix d’ une longue réflexion de deux cerveaux d’ingénieurs fatigués, et après de nombreux essais, nous arrivons à ouvrir le boitier sur le palier qui contenait la clé, protégée par un autre code. Soulagés d’être arrivés à bon port, et après un bon bain dans une baignoire (c’est fou ce que ça fait du bien), nous retrouvons le moral, même si le frigo était désespérément vide (nous avions secrètement rêvé qu’une bonne bière s’y cache….).
Deux heures plus tard, nous étions repartis au centre avec un moral regonflé et bien rasés, pour y attendre (à une terrasse…) Lisou , arrivant de Lyon (TGV) via Bourg-Saint-Maurice (train et bus). Parcours de combattante également, mais moins fatiguant pour les jambes… Après un petit resto de circonstance, et une fondue savoyarde pour ceux qui l’avaient le plus méritée, et une salade pour la troisième, pendant qu’une averse sévissait, notre trio a pu regagner son appartement sans encombres, avec la perspective réjouissante de profiter d’une journée de repos…
Cette journée nous a permis de faire notre lessive, dans une laverie (ne dites pas lavoir), où l’écriteau sur la machine vaut le déplacement: « Si vos pièces de 2 euros ne fonctionnent pas, les frotter sur le sol, mais pas sur le matériel. Merci de votre compréhension » (voir photo). Journée assez pluvieuse, ce qui ne nous a guère gênés, et reposante, notamment pour l’orteil qui ne fait plus trop mal, ce qui nous permet d’envisager sereinement la suite, qui s’annonce sous une météo plus favorable, même si les orages continueront d’être à l’agenda des après-midi les prochains jours.
Je vois que les pieds font la vedette !! D’ailleurs ne dit-on pas: bon pied bon oeil, avoir le pied marin ( pardon…alpin), faire des pieds et des mains (comme en escalade), pied au plancher, les pieds nickelés….allez lisou, »prend ton pied » et tout ira bien ! Bonne route à tous les 3. A plus
Maurice
Vous êtes bien courageux! Gros bisous à papylou de ton petit justinou chéri qui t envoie plein de force et de Courage pour les prochaines étapes! À bientôt on t embrasse tous les 4
Ah,Zou vous est bien parvenue! Ca va bouster le moral des troupes. Patates,pastèque,oignons et autres agréments culinaires la remercient bien 😉
Bonne trotte, vous souhaite la petite fox