Que peut-on faire, le soir, après une dure journée, et dans un refuge s’appelant « Les tavernes » ? Poser la question, c’est y répondre. Mais ce qui différencie cette soirée des autres, ce n’est pas la marque de la bière, c’est la présence d’invités de marque, puisque Arnaud, Valérie, et leurs trois lascars, aussi craquants l’un que l’autre, sont venus encourager le grand papa, avant que les plus grands ne l’accompagnent demain pour une étape assez courte, mais particulièrement raide (900 m de dénivelé positif). Pendant ce temps, maman, hors d’état de marche suite à une glissade dans une salle de bain (les accidents se produisent aussi en plaine) jouera au taxi et s’occupera des petits. La répartition des rôles est cruciale en montagne et la réussite nécessite l’implication de chacun: il y  a les porteurs d’eau, l’intendance hardware et software (quand on est branché….), les sandwiches (quand on ne les oublie pas comme ça m’est arrivé aujourd’hui…), le blog… Car il n’y a pas que le monde réel, fait de transpiration et de quoi ré-hydrater les corps souffrants: il y a aussi la com, le virtuel qui doit faire rêver, susciter les clics et commentaires qui motivent les marcheurs.

Que dire d’autre de cette journéesans donner l’impression qu’elle fut comme toutes les autres: ciel bleu, paysages magnifiques, montée au col suivie d’une longue descente, avant la descente de bière. Mais ce n’est pas encore la descente aux enfers, car on est au septième ciel, et les vieux se portent toujours bien, et ne sont pas encore prêts pour la mise en bière !