Etape 19 refuge I re Magi
Pas grand chose à dire aujourd’hui, ni de découvertes plus ou moins cul-turelles à partager, si ce n’est que nous nous sommes à nouveau coltinés un col. ( photos)
Monter, puis descendre, telle est la condition de randonneurs, et nous l’assumons toujours avec plaisir, ainsi que la petite sieste et l’apéro qui suivent immanquablement! Occasion de partager des souvenirs d’étudiants au Val Benoît …
Avant ça, nous avons pic niqué au col des Thures, au-dessus de la magnifique vallée de La Clarée, près de Nevache. Au bord d’un petit lac auquel il a juste manqué quelques degrés pour nous y plonger. Arrivée au refuge à 14h, dans un petit hameau qu’on n’a aucune chance de découvrir quand on voyage en voiture, dans une ambiance très italienne, car nous sommes à côté de la frontière. Avec des maisons anciennes très typiques et des toits de tuiles en bois. Les photos en diront plus qu’un long discours.
Pour terminer le compte-rendu de la journée, je dois dire que j’attendais une question de nos lecteurs/lectrices, qui n’est pas venue. Peut-être sont-ils/elles un peu fatigué(e)s de nous lire et leurs réflexes sont-ils un peu émoussés alors que nous approchons de la mi-parcours? Je m’attendais à ce que quelqu’un me demande quel était le second usage des bâtons, puisque j’ai expliqué le troisième et que le premier est évident. Voici donc la réponse pour ceux ou celles qui pourraient a posteriori trouver la question pertinente. Pour vous aider, voici le problème auquel est régulièrement confronté le marcheur branché: quand il regarde la carte sur son smartphone et que malencontreusement, un de ses bâtons tombe par terre. Comment fait-il pour ramasser son bâton, sans devoir courber son corps vieillissant ni enlever son sac de 14 Kg? Ce qui est certes pénible, mais moins que de devoir le remonter ensuite sur son dos ? Il va à la pêche à la dragone avec son second bâton 🙂 C’était donc le second usage des bâtons, et je n’ai aucun doute que nous en découvrirons un quatrième à l’occasion. Peut-être quand nous vivrons notre premier gros conflit, ce qui n’est pas arrivé jusqu’ici.
rentré hier de Bourgogne d’un séjour avec des handicapés j’ai pu enfin consulter le blog. Heureusement que certaines étapes comportent du dénivelé + afin de pouvoir métaboliser les ? grammes d’alcool ingurgités la veille.J’ignorais que le GR 5 était ausii
gastronomique…! En tout cas les commentaires de chaque étape sont très vivants et amusants.
Je prie (eh oui, de temps en temps !!! de vous envoyer encore et .encore une météo favorable
Bonne continuation
merci à vous deux de nous permettre de partager un maximum de votre aventure avec toujours cette pointe d’humour que j’apprécie beaucoup!
JL sait combien j’aurais aimé partager les petites mousses avec vous!
Un quatrième usage du bâton c’est la position « appui debout » (JL pourra en faire une démonstration) que j’utilisais en l’attendant en haut des cols…pour être honnête ce n’était jamais bien long!
Un régal de vous suivre ainsi que vos récits….. Montagne, je retournerai te fouler dès que je peux et avec un autre regard.
Merci.
Marie Lauvaux