Etape 10 Bousieyas
Mardi 4
NOTRE rédac chef au sommet
je n’imaginais pas, en rejoignant l’équipage, réduit à sa plus simpe expression, puisque Gaetan nous a quittés ce matin pour rejoindre la Belgique par voie aérienne, que je devrais assumer la tâcĥe d’alimenter le blog en l’absence de la rédac chef en titre Lisou, aussi rappelée au pays par des obligations professionnelles. Mais il s’agit d’une obligation somme toute bien agréable, et moins éprouvante physiquement que notre activité principale en journée. Je m’en acquitte dès lors avec le plus grand plaisir!
Nous avons quitté le gîte du Corborant et son sympathique tenancier (voir photos) et les agréables randonneurs avec qui nous passé une bien chouette soirée.
Magnifique étape pour une mise en jambes, au coeur du Mercantour, sous un ciel grand bleu. Départ à 8h, en taxi, pour avaler rapidement les kilomètres les moins agréables, et économiser notre énergie pour les 880 m de dénivelé qui nous restaient tout de même à monter à pied.
Seule petite émotion de la journée, au delà du départ de Gaetan: nous avons dû traverser un troupeau de moutons bien encadrés par une meute de patous qui manifestaient bruyamment leur souci du devoir. En guise d’avertissement, la bergère nous a signalé que ses chiens ne mordaient normalement pas, mais nous conseillait à l’avenir de contourner le troupeau s’il se trouvait sur notre chemin. Ne sachant trop si son avertissement était juste un conseil amical ou un « disclaimer » lui permettant, une fois le mal (sans jeu de mots :=) accompli, de nous dire que c’était la première fois et qu’elle nous avait prévenus, nous nous sommes risqués à traverser le troupeau, parce que le contournement n’était guère praticable sans risquer notre vie de façon plus certaine. Apparemment, le code de la route en montagne prévoit que ce sont les humains à s’adapter au comportement des animaux. Nous en somme sortis sans dommage physique, pour nous retrouver un peu plus loin devant le même troupeau parce que le propre des randonneurs, comme des troupeaux, est de se mouvoir, et que le hasard des lacets nous a obligés de nous croiser à nouveau, un peu plus confiants que la première fois, ayant précédemment échappé aux morsures grâce à notre attitude assurée malgré tout.
Arrivée dans le petit hameau très sympa à 13h30, avec comme première activité bien méritée la dégustation de deux bonnes Heineken. Oui, on sait: l’alcool ne mène à rien, mais on s’en fout, parce que de toute façon on ne sait pas trop où on va… D’autant que demain, le dénivelé qui nous attend est de plus de 1200 mètres…
Ravie de découvrir que c’est bien parti pour mon loulou! Je retrouve la patte et l’humour de mon rédac en chef préféré. on ne va pas s’ennuyer ici en bas… Gros bisous à Jean-lou, l’autre loup.
Chouette de suivre ton périple ! ça fait envie!
Bon courage pour avaler tous ces kilomètres !
Bisous de Jasmine , maman et moi
Ah mais que voilà un flambeau repris avec brio!! Merci Bernard 😀 et au plaisir de vous rejoindre. Vous n’imaginez pas à quel point c’est plat entre Houtain le Val et Fleurus!!